Samedi 23 novembre, 20H, place de la mairie de La Mézière : la nuit est déjà tombée, la lune est des plus discrètes, le thermomètre affiche 4°c, la pluie n’est pas prévue pour la soirée. Dix coureurs, chaudement vêtus, équipés de gilets réfléchissants, frontales et Camel-bag, se retrouvent pour une petite sortie nocturne sur les chemins.
Le convoi prend le départ : trois dévoués chauffeurs nous conduisent à La ville en Bois à St Germain sur Ille. Les frontales s’allument et Jean Paul, notre G.O. de la soirée, donne le départ : objectif, retour à la Mézière,… à pied. En empruntant presque exclusivement les chemins, d’abord secs, puis de plus en plus boueux au fil des kilomètres, nous allons ainsi rejoindre La Mézière.
Quelques foulées en bord du canal, suivies d’une ascension vers la Chapelle St Anne, nous font oublier la fraîcheur ambiante. Si la réduction de notre champ de vision donne une toute autre ambiance aux chemins, elle perturbe quelque peu nos repères, et nécessite plus d’attention afin d’éviter glissade, chute ou encore éborgnement ! Les quelques traversées de belles flaques (jusqu’à 50 cm d’eau), la boue plus ou moins collante (et parfois parfumée au lisier [agriculture bretonne oblige !]), ralentissent notre rythme, et nous progressons à une vitesse moyenne de 9,5 km/h. A cette heure, en pleine nuit, dans les chemins, les rencontres se font plutôt rares : des vaches au regard « scintillant » sous l’effet de nos frontales, quelques chouettes ou hiboux qui hululent à notre passage.
Après 1H45 de ballade, Bernard se blesse alors qu’il fait un mauvais pas, et se voit contraint de déclarer forfait. Le « service assistance » de la soirée, en la personne de Joël, interviendra en moins de 20 minutes afin de récupérer, en voiture, notre blessé, arrêté à l’intersection d’une route.
Pendant que les coureurs patouillent dans la boue, nos 2 marmitons, Claudine et Joël (celui de l’assistance !) nous mitonnent une bonne soupe de légumes, et s’entraînent aux jeux de fléchettes. Vers 23H30, au terme de 23 km, le petit groupe arrive finalement à la Mézière. Après une bonne douche chaude, nécessaire et bienfaisante, non partageons un convivial repas chez Jean Paul. Requinqués, nous achèveront la nuit par quelques parties (à priori, habituelles !) de fléchettes.
Merci à notre G.O. et à ses acolytes, pour la parfaite organisation de cette sympathique et sportive soirée.