Adhérer

« Nous sommes revenus sur nos terres bretonnes Lundi après-midi avec pleins de beaux souvenirs.

Notre challenge: l’ascension du Mont Ventoux à vélo par Bedouin soit 22 km  1582 km et environs 7,7 %

Arrivée dans le Vaucluse le vendredi après-midi, nous sommes allées  récupérer nos bolides à Bédouin pour nous familiariser avec nos nouveaux compagnons de route. Nous avions le « look coco  » ;). Réglage de la selle, essaie des vitesses, rien ne doit déconner pour le lendemain.

Départ prévu le samedi matin 7H30 à Bédouin, dernier réglage pour Rozenn au niveau de la selle, une petite photo avant la montée. Nous voilà parties pour une aventure pour ma part  flippante car je n’ai jamais monté de cols, monts… Juste des bosses bretonnes. Une expérience nouvelle pour moi, pleins de questions dans ma tête : suis-je capable d’aller jusqu’au bout, est ce que je pourrais supporter la douleur…

Les 4 premiers  kilomètres je les partages avec Rozenn, on admire le paysage, les cerisiers  on discute ++. Un virage est hop on monte le Mont Chauve. On y est,  on double plusieurs groupes de personnes. Rozenn, comme à son habitude, tourne super bien les jambes, je n’arrive pas à la suivre, je regarde mon cardio pour ne pas monter trop haut je suis entre 150 et 160 je tourne bien les jambes, je reste sur mon rythme. Je me sens vraiment bien, le paysage est super joli, on est dans la forêt. Je double des personnes c’est bon pour le moral. Mon cardio reste stable. Les seuls compagnons désagréables sur la montée les mouches. Après réflexion je pense que je n’aillais pas assez vite ;).

Je m’hydrate +++ je mange une pâte de fruit colombienne excellente (merci Manu et Vincent pour la découverte de ce produit écolo et très bon). J’arrive au chalet Renard, je me sens toujours bien je me dis que le plus dure et passé. …Mais NON, j’aperçois l’antenne du mont Ventoux, elle semble loin, très loin psychologiquement c’est dur, les jambes ont  de plus en plus de mal à tourner  il me reste 2 km à 11% .Je m’accroche. Il ne faut rien lâcher et surtout pas poser le pieds par terre. A moins d’un kilomètre de l’arrivée je sens sur ma cheville un picotement désagréable : une guêpe qui m’attaque, je suis obligée de déclipser ma chaussure sans poser le pied par terre. Je réussis a m’en débarrasser, ouf.

J’aperçois Rozenn  tout en haut qui m’encourage. Cela me fait du bien et je grimpe les derniers mètres jusqu’au bout …. LE VENTOUX EST À NOUS

Un grand merci à Rozenn et Pierre pour le we partagé ensemble. Merci Julien, de m’avoir permis de faire ce défi.

Un grands bravo à Pierre pour sa course, il explose les chronos et termine 69 ème sur 1008 ème participants RESPECT PIERRE

Prochain Défi le bout du monde »

Karine